RDC – Comment Freddy Matungulu Compte «Guérir» la Mère-Patrie

DrapeauPartiQue Kabila le veuille ou non, la République Démocratique du Congo (RDC) s’avance, lentement mais sûrement, vers les prochaines échéances électorales. Assurément, pour une fois dans l’histoire de ce pays, il devrait y avoir une passation de pouvoir pacifique entre un président sortant et un nouveau locataire au Palais de la Nation. Ce dernier pourrait être Freddy Matungulu !

L’espoir redevient possible en RDC depuis les tristes événements de janvier 2015 à Kinshasa et dans certaines autres grandes villes du pays, au cours desquels la majorité silencieuse a secoué la rue face à un projet de loi électorale-piège conditionnant la tenue des élections à une hypothétique réalisation du recensement général de la population.

En effet, une nouvelle vision politique pourrait voir le jour dans notre pays où, dans le passé, rares ont été des personnalités de la trempe d’un certain Vincent de Paul Lunda Bululu qui avait démissionné de son poste de Premier ministre en 1991; ce qui était une première chez nous. Lui emboîtant le pas, Freddy Matungulu a rendu le tablier, en février 2003, sans tambour ni trompette lorsqu’il s’est senti dans l’incapacité d’exercer patriotiquement ses prérogatives de ministre des Finances. La prochaine élection présidentielle devrait consacrer le retour tant attendu en RDC de cette conception et cette pratique responsables de la gestion de la chose publique, du sens élevé du pouvoir au sommet de l’Etat.

La méditation, pas  la fête

L’on se rappellera qu’après avoir prêté son serment constitutionnel de nouveau ministre, en avril 2001, Freddy Matungulu avait consacré le reste du jour à la méditation, préférant faire l’impasse sur toute fête ou réjouissance de circonstance. Le lendemain de sa démission, il reprenait son avion, en silence, comme il était venu, pour retrouver son poste de haut fonctionnaire au Fonds monétaire international (FMI). Nous sommes en 2003. Freddy Matungulu venait de passer deux ans à la tête du Ministère des Finances dans le premier gouvernement de Joseph Kabila.

Avant cette démission, pour avoir tenu mordicus à la bonne tenue des comptes de l’Etat, le ministre avait été embarqué manu militari dans ce qu’on appelle à Kinshasa un taxi-bus,  à sa descente d’avion en provenance de Lubumbashi où il était allé en mission de service, à destination du Palais de Marbre pour y subir un interrogatoire peu courtois. En dépit de tout cela, Freddy Matungulu n’a diabolisé personne. Alors que, s’étant retrouvé au pays de l’Oncle Sam, il pouvait en profiter pour renvoyer l’ascenseur à ses adversaires politiques, cela n’a pourtant pas été le cas. Décidément, il est énigmatique, ce Freddy Matungulu ! On ne peut qu’avoir de l’admiration pour cet homme qui a fait ses preuves aussi bien dans les auditoires de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), comme professeur, qu’au FMI où il  a occupé de grandes responsabilités.

Le passage de Matungulu au Ministère des Finances de notre pays a laissé le personnel  de ce département et les Congolais sur leur soif. Il a travaillé dur comme un «Flamand». On note à son actif entre autres l’exécution en un temps record d’un ambitieux programme de stabilisation macroéconomique, la maîtrise de l’inflation et le retour de la croissance après deux décennies de contraction de l’économie.

MatLubum1Grâce à l’action innovatrice du ministre Matungulu,  la chute vertigineuse et quotidienne de la devise nationale, du Zaïre-monnaie au Franc congolais en passant par le Nouveau Zaïre, a finalement été reléguée aux oubliettes. La coopération multilatérale entre la RDC, la Banque mondiale et le FMI était rétablie après des années de crise ; et le Congo est redevenu fréquentable. Fréquentable, oui mais toujours habité par ses vieux démons de la corruption et du népotisme. Incorrigibles, les tenants du statu quo ont, en effet, bataillé dur pour se débarrasser de ce ministre qui les dérangeait tant ! Dans cet environnement impossible à travailler, l’enfant de Lubembo choisit l’honneur en démissionnant.

Comme en témoignent ses nombreux anciens collaborateurs, la corruption, le favoritisme et le népotisme n’ont jamais existé dans la tête de Freddy Matungulu. Ce qui force le respect dans notre pays où l’enrichissement illicite a fait malheureusement école, des décennies durant, avec pour conséquence une oligarchie honteusement riche face à une des populations comptant parmi les plus pauvres de la planète.

Itinéraire d’un pur produit congolais

Freddy Matungulu est un pur produit congolais. Un produit de grande valeur, un produit d’exception. Un petit regard en arrière édifie.

La question que d’aucuns peuvent se poser est de savoir d’où vient Matungulu ? Est-il un vrai
Congolais ?  Freddy Matungulu est né de père et de mère congolais, le 4 janvier 1955, dans la localité de Lubembo, district du Kwilu, dans le Bandundu. C’est à l’âge de deux ans que le jeune Matungulu débarque à Banningville en 1957. Le Congo est encore belge. A l’époque, le système éducatif y est d’une rare efficacité, animé par un noyau d’enseignants congolais dévoués, appuyés par des collègues de la coopération belge. De son école primaire, Freddy Matungulu retient une anecdote en 2ème année : «Le maître avait tellement confiance en moi qu’un jour, alors qu’il se tenait en dehors de la classe et que les élèves chahutaient à l’intérieur, il a puni tout le monde à son retour dans la classe…sauf moi ! ».

Prof. Matungulu1988Voilà qui donne de lointains indices sur le caractère exceptionnel de cet enfant. L’étoile de leader sérieux brille très tôt chez le petit Freddy, et son aura est déjà perceptible à ce jeune âge. C’est un enfant qui se distingue des autres tout simplement. Ce n’est sans doute pas un hasard qu’il est chef de promotion aussi bien à la fin des études secondaires à l’Institut Saint Jean-Baptiste de la Salle (aujourd’hui Institut Kikesa), à Bandundu, qu’au terme de sa licence à la Faculté des Sciences Economiques à l’Université de Kinshasa (Unikin). Freddy Matungulu garde toujours un excellent souvenir du Professeur Bongoy Mpekesa qui avait tant insisté, en 1977, pour que le jeune licencié en Sciences Economiques reste à la faculté comme assistant.

Bouger les lignes politiques

L’annonce de la retraite anticipée de ce technocrate du FMI peut être considérée comme un moment de «game changing». Cela va sans doute changer la donne dans le microcosme politique congolais. De Kinshasa à Kisangani, de Matadi à Lubumbashi en passant par Goma et Kikwit, on parle de plus en plus de ce potentiel candidat adulé par les intellectuels, et que le grand public congolais se prend de plus en plus à apprécier. Des cercles spontanés de soutien en sa faveur voient le jour aussi bien au pays qu’à l’étranger. Beaucoup vont sans doute revoir à la baisse leurs prétentions présidentielles, car Freddy Matungulu n’est pas né de la dernière pluie.

OuattaraA l’instar de son aîné Ouattara qui est en train de transformer la Côte d’Ivoire, ce professeur des sciences économiques a vraiment le profil d’un nouveau type de chef d’Etat dont notre pays a grandement besoin. Il est l’un des rares Congolais potentiels aspirants à la magistrature suprême à avoir les mains propres en dépit de sa longue implication dans la gestion de divers aspects de la vie nationale. Il n’est ni ancien rebelle, ni Kuluna en cravate. Il a été ministre au sens premier du mot latin «minister» qui veut dire «serviteur». Il a servi et rendu le tablier aussitôt après quand les conditions de travail n’étaient plus propices. Il n’a jamais été partisan de la pratique congolaise de «Ku basadilanga Ku badilanga» (qui travaille à l’hôtel, mange à l’hôtel !).

Il n’a jamais dîné avec le diable, question de principe. Il est très pondéré, choisit bien ses mots par respect à tout interlocuteur, mais sait très bien défendre son point de vue. Qui plus est, il a l’allure d’un «grand-prêtre» – pas dans le sens kinois de l’expression – mais de grand-prêtre catholique, donc un évêque par le timbre de sa voix et par l’expression rassurante de son visage. «Il suffit de lui faire porter une soutane pour courir aller se confesser devant lui», a dit avec humour un internaute qui l’a récemment découvert  s’exprimant lors d’une interview.

Une chose est vraie, Freddy Matungulu a une vision d’un Congo grand, fort et réellement démocratique. Sa vision pour le Congo est celle d’une nation d’intègres bosseurs récompensés à leur juste valeur ; un pays qui sache vivre et pratiquer la méritocratie. De son éducation antérieure, il a gardé le sens de la rigueur au travail.

Dans cette Afrique où l’on n’est souvent «respecté» en politique que quand on se présente avec un bataillon de milices derrière soi, plus qu’avec des idées, Freddy Matungulu n’ira pas au-devant des Congolais avec une armée d’enfants-soldats, car il est convaincu que la place des enfants est à l’école. Son armée à lui, c’est la majorité silencieuse qui est assoiffée du changement vrai et du mieux-être dans un pays qui en a le potentiel.

Les idées fortes de son programme

March 6 2015 EAlors quand vous posez la question au professeur Matungulu  au sujet de ce qu’il entend par «servir le pays», il vous donne une réponse qui donne toute la mesure de sa personnalité et de son rêve pour cette nation congolaise qui a fait de lui ce qu’il est devenu et qu’il tient à servir: «Pour moi, servir le pays en tant que chef de l’Etat, c’est mettre en place un environnement qui permette à tous les Congolais, à commencer par ceux qui sont au bas de l’échelle, de se sentir et d’être impliqués dans la conduite de la nation; de mettre leurs talents au service du pays. Cela suppose la création d’une société ouverte au débat, à la pluralité des idées et des opinions; dans laquelle le vote  refléterait réellement les choix politiques des électeurs. L’obligation pour les dirigeants de rendre compte doit être un pilier fondamental d’une telle nouvelle société congolaise. La sanction des dirigeants par la population en serait un deuxième élément crucial. Plus personne ne serait au-dessus de la loi. C’est dans ce contexte que la corruption et les abus de pouvoir seraient plus efficacement combattus. Le Congo redeviendrait ainsi un Etat de droit, respectable. La respectabilité retrouvée du pays et de l’Etat, aux plans intérieur et extérieur, favoriserait le retour des investisseurs, y compris les compatriotes de la Diaspora, et la création d’emplois nouveaux, générateurs et porteurs de revenus stables pour nos populations, dans tous les grands secteurs de l’économie. C’est à ces conditions que la croissance deviendrait inclusive, partagée, et bénéficiant à la majorité de la population ; et que la RDC retrouverait sa respectabilité internationale aujourd’hui perdue».

Lorsqu’on interroge ceux qui ont connu Freddy Matungulu dans son enfance et dans sa jeunesse, il y a ceci qui revient comme un refrain : le sérieux dans les études et dans la vie de tous les jours. Ce que lui-même confirme : «J’étais un enfant très sérieux, assidu, extrêmement discipliné, systématiquement le premier ou parmi les premiers éléments de mes différentes classes – en termes de résultats scolaires. En tant que chef de classe, j’ai prononcé le discours de fin de classe de ma promotion aussi bien à la fin des humanités, à Bandundu, qu’à la fin de la licence en sciences économiques,  à l’UNIKIN !».

Moralité. Il avait en lui cette marque de leader que la nature n’octroie qu’à une poignée de personnes dans chaque génération et dans chaque nation. On peut vraiment rêver du blason redoré du Congo dans un avenir proche : à condition que les élections aient bien lieu, dans la transparence ; et que le choix du souverain primaire soit rigoureusement respecté!

Par Gabriel Kwambamba
Nebraska, Etats Unis

37 réflexions sur “RDC – Comment Freddy Matungulu Compte «Guérir» la Mère-Patrie

  1. Chapeau !
    Avec ce qu’on a vécu dans le passé , je suis mal à l’aise lorsqu’on choisi de me présenter quelqu’un en me mentionant presqu’expressement qu’il est congolais  » de père et de mère ». Le congolais du 21 ème siècle est divers et il n’y a que la constitution qui nous reconnais cette qualité ou pas. Notre passé ressent nous a donné l’illustration selon laquelle la question identitaire est le meilleur moyen d’échouer en politique en RDCongo. Il ne suffis pas d’être  » de père et de mère » congolais pour aimer et travailler pour ce pays. On l’a vu
    , cher Gaby. C’est par manque de discours qu’on se replie sur son identité … Mefions -nous. Presentez -nous les qualité et les projets , focalisez – vous dessus. Merci.

    J’aime

    1. Surtout pas de polémiques sur la question de la nationalité congolaise politisée à tort par le passé. Qu’elle soit d’origine ou d’acquisition, il ne doit y avoir de honte à affirmer sa nationalité et le peuple congolais ne doit se sentir mal à l’aise par le fait qu’un candidat à la magistrature suprême s’affirme être congolais de père et de mère. Cela va de soi et la constitution le recommande. Je dirai même que ça rassure les compatriotes qui ont été floués depuis! Au 21eme siècle, pas de peur donc de s’identifier comme congolais. Le monde reconnaît les américains, juifs (israélites), français, cubains… ce monde doit reconnaître qu’il existe bien une nationalité congolaise : qu’il existe des congolais et non pas des divers congolais. il faut redorer l’image de marque du grand Congo.

      J’aime

    2. J’ai lu avec attention votre publication monsieur Gaby Nkwambamba, il sied de dire que monsieur Matungulu est un produit qu’il faut vendre sur le marché intérieur et extérieur, d’où le produit doit être présenté avec beaucoup de soin.
      Certes, vous avez mis l’accent sur certains points ce qui n’est pas mauvais, mais il faudrait savoir que l’homme que vous vendez est un homme qui se voit déjà occupé le fauteuil du future chef de l’état congolais, en plus monsieur Freddy Matungulu n’est pas trop bien connu par la majorité des congolais surtout dans l’arrière pays.
      Matungulu comme un produit, a une forme et un contenu; il ne faut rien négliger même les petits détails qui lui concerne, et je vous prie de parler plus des ses réalisations dans d’autres pays dans le cadre de l’exercice de ses fonctions au Fond Monétaire International.

      J’aime

    3. Laetitia. je partage totalement votre commentaire ainsi que son contenu. Cher Gaby vous qui êtes proche du Prof Freddy, tenez le débat à niveau élévé. Evitez ce faux débat sur la question identitaire. Elle est surannée cette question. Merci Laetitia

      J’aime

    4. Laeticia,
      Tu as bien fait d’interpeller l’auteur de l’article sur ce qui est plus important. Cependant, nous sommes tous en droit de savoir à qui nous avons à faire. Souvenons-nous, sauf erreur ou mauvaise information de ma part, que OBAMA a dû « brandir » sa « carte de baptême » aux américains pour prouver ses convictions religieuses, ou mieux attester de son passé. Voilà la question identitaire aux USA. Il ne s’agit pas d’idéaliser ou de se réfugier derrière la question identitaire. En RDC nous avons un problème et soyons clair: le métissage, les différents brassages à l’Est ont occasionné ce que vous et moi redoutons et déplorons. Face à cela, il est tout de même important de connaître tout celui qui porterait les ambitions nobles de briguer la magistrature suprême. Je réitère que JE SUIS CITOYEN DU MONDE. JE NE VOTE PAS EN FONCTION DES ORIGINES, MAIS DES CONVICTIONS, DU SERIEUX, DE LA CREDIBILITE, DE LA PROBITE, DE L’INTEGRITE, DE LA MORALITE, DE LA RATIONALITE DU CANDIDAT et de sa capacité de fédérer toutes les énergies de la RDC. Il me semble que Freddy Matungulu se présente en nous comme tel. A très bientôt

      J’aime

    5. Je suis surpris de cette polémique sur la filiation de Mr Matungulu que je qualifie de faux débat, à mille lieues des intentions que je me permettrai de prêter à l’auteur de l’article.

      La campagne pour l’élection présidentielle n’est pas seulement la présentation et la défense du programme de gouvernement d’une organisation politique, mais il correspond également et surtout à la rencontre entre la personnalité d’un candidat, sa vision, ses promesses pour le futur du pays et le peuple des votants. C’est pourquoi, l’exigence de transparence peut amener le candidat à vouloir se révéler à la population dans la vérité de son identité et de son parcours; c’est-à-dire, ce qu’il est, sa formation, ses réalisations professionnelles ou sociales, ses convictions de vie, les objectifs qu’il s’est assignés une fois élu Président, ainsi que les moyens qu’il compte mettre en oeuvre en vue d’atteindre lesdits objectifs.
      Je peux entendre que certaines personnes puissent juger sans importance la mention de la filiation de celui à qui ils vont confier les rennes du pays. En même temps, je peux aussi comprendre que d’autres tiennet à s’assurer qu’ils choisiront en connaissance de cause le compatriote qui leur donne le plus de garanties (sur papier), tant à cause de ce que le candidat est, et bien évidemment à cause de sa valeur morale, de ses compétences intellectuelles, managériales et comportementales et autres.
      Comment en effet ne pas comprendre un tel raisonnement – sans le légitimer ni le blâmer – dans ce Congo à l’histoire nationale tant blessée et profondément traumatisée par cette question de la nationalité qui jusqu’ici n’a été malheureusement traitée que par la politique de l’autruche? D’ailleurs, le fait de taire ses origines ou refuser de les étayer pourrait conduire à une suspicion qui pourrait dans certains cas s’avérer préjudiciable à celui qui sollicite les suffrages populaires.
      Tout cela pour dire que cela ne me choque pas que la nationalité des parents de tel ou tel candidat soit mentionnée ou éludée. La tolérance m’impose d’accorder un tel droit à tout candidat. Personnellement, ce qui me choquerait serait que le CV politique d’un candidat à la magistrature suprême ne comporte que la mention de la filiation biologique, sans renseigner ni la formation, ni le parcours et ou la vision du présidentiable. Dieu merci, cela n’est pas le cas avec la présentation dont question ici. Si un candidat a envie de dire comment il a acquis sa nationalité congolaise, libre à lui et personne ne peut l’en empêcher sous quelque prétexte que ce soit. Si par contre un candidat juge inopportun la communication de ses origines, livre à lui.
      Pour terminer, je me demande même si la publication d’un tel détail de son identité n’aiderait pas à participer à l’exigence de transparence si nécessaire de la part de notre personnel politique…

      J’aime

  2. Bravo!
    Un parcours séduisant pour le futur Président de la RD Congo.
    Le leadership positif, ambitieux et courageux recherché par le peuple congolais de partout le monde semble correspondre au profil du candidat Freddy Matungulu. Tenez bon et brisez les obstacles.

    J’aime

  3. Cher Gaby, je viens de lire ta presentation sur le Prof Freddy Matunglu, tu as essaye de rajouter quelques qualites en sa personne sur ce que nous connaissons deja de lui. Je dis bravo, c’est un bon profile et on juge l’arbre par ses fruits.

    Dans notre pays on en a tout vu et tout entendu, des bons discours, de profiles aussi mais a la fin on se pose des questions interieurement, si seulement la personne qu’on nous a fait croire est celle la ou pas. Et si la RDC serait developpe dans des discours, helas on serait loin dans le developpement aujourd’hui. Et je crois que les rares qualites que tu venais de decrire en la personne de Prof Freddy Matungulu seront realisables. Le parti est cree, tout est la, je vais savoir quel sera la difference de CNB et les autres partis en RDC?

    J’aime

  4. Mon frère Gabriel.
    Merci pour les mots combien profonds sur la personne et le profile du Prof Freddy.
    Nous comprenons le sens du combat qu’il faut desormais mener et nous sommes de ceux qui pensent que l’heure a sonné pour que des hommes intègres et pondérés conduisent cette Nation.
    Nous en faisons large écho et voulons que de tels initiatives se multiplient pour voir comment atteindre les couches sociales les plus défavorisées qui n’ont pas accès à l’Internet ni au téléphone.
    Il faudra certainement créer des réseaux de ramification pour atteindre tous ces gens qui constituent une couche non moins négligeable des votants.

    J’aime

  5. Bravo pour cette brève présentation du Professeur Freddy Matungulu.
    Je fais miennes toutes les préoccupations des commentateurs qui m’ont précédé.
    Dans toute ma considération de la personne du Professeur, je crois que de telles présentations, tel qu’on en a déjà connu dans ce pays, nous conduisent le plus souvent vers le culte de personnalité, caractéristique des pouvoirs tels qu’ils se sont succédés en RDC.
    Néanmoins un cv en soit n’est pas une mauvaise chose. Evitons d’y ajouter beaucoup d’astuces que nous reprochons tant aux autres pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs qui ont caractérisées la classe politique congolaise. J’ai la ferme conviction que le Professeur sortira du lot, ce qui fonde mon soutient indéfectible en l’homme de Freddy Matungulu. Je fais large écho du « CONGO YETU », CNB.
    Merci.

    J’aime

  6. Le Congo souffre avant tout de la corruption qui gangrène l’ensemble de l’appareil de l’Etat. Sans l’éradication de ce fléau aucune perspective de développement ne sera envisageable. Le professeur Matungulu se présente avant tout comme le  » procureur » de la bonne gouvernance – une gouvernance en faveur et non au détriment du peuple-.

    J’aime

    1. Cher Placide,

      Freddy Matungulu, « Procureur de la bonne gouvernance » ou plutôt « Avocat de la bonne gouvernance »?

      J’aime

  7. Cela s’appelle prêcher par l’exemple. Dans notre monde politique congolais, il ne devra plus être question de se baser sur des promesses creuses mais de reconnaitre l’arbre à ses fruits. L’un des plus grands fléaux de la RDC étant la corruption, l’expérience de Mr Matungulu ne peut que nous encourager.

    J’aime

  8. Nous sommes à Kikwit dans la province de Bandundu avons une base voulant vous soutenir aux échéances électorales prochaines. Nous voulons savoir comment nous adhérer a votre parti. Et prière nous donner tous les renseignements y referant.

    J’aime

  9. Enfin, il était temps. S.E. Mwalimu Freddy Matungulu doté d’une plate-forme digitale intéressante et surtout d’un parti politique. Il s’y est mis à temps et cela ne manquera pas de bouleverser des équilibres politiques affichés et figés en RDC. L’important est d’y aller jusqu’au bout avec détermination, perspicacité…jusqu’au bout avec les principes, les valeurs exposés, les thèmes liés à la bonne gouvernance, la transparence; au travers de sa descente dans l’arène politique. L’homme, la personnalité a tout pour convaincre et changer la donne. Une autre voix qui vient s’ajouter aux réflexions, cors et cris de tous ceux qui ne demandent qu’une RDC beaucoup plus respectable et respectée. Adulte. Comme qui dirait, la majorité silencieuse des RDCongolais a trouvé un porte-voix, un porte-étendard, un Leader et quel Leader ! Il fallait bien s’y attendre. Certains parcours et trajectoires portent, tournent et ramenent forcément vers les hautes sphères de la gestion des Etats en édification. Il faudra porter le message en RDC profonde. Et qui n’a pas internet. Plein succès donc à Mwalimu Matungulu. Un autre travail commence maintenant. Pour un type de sa trempe et carrure. Et qui en veut.

    J’aime

  10. Hilaire

    Mr Gabi, bonjour

    Elogieux text osali po na candidat Matungulu eza kitoko, mais pouvoir na sommet ya mboka ekozwama na pete te’!

    Opresenter Mr Matungulu kaka na face moko: ya serieux, intellectual,… Mais tala epayi ye awuta (Kwilu), Bandundu; la province la plus intellectual du pays et elle est aussi la plus pauvre!
    Bo sosola.

    SOLUTION a’ la PRESIDENTIELLE 2016

    Comme opresente’ ye’ tros catholic, yeba que a kokutana na ba adversaires ya ba Djo, ba oyo ba mala nwa comme OBAMA’s etudiant.

    a) Na chaque province du pays, a inplanter un vraie siege avec ba Djo courageux-civilise oyo ba banda deja campagnes na minoko ya province moko-na-moko et na ba couche nionso ya population.

    b) Je pense que sa campagne mene au niveaux de la diaspora soit a’ son terme, et si ce n’est pas le cas; c’est tard maintenant.
    Akita nde na terrain, ye ayebi peuple wana, mais bango (peuple) ba yebi ye te’, et meme-si bayebi ye’, akende ko vivre ba problemes ya peuple sur terrain na une annee et quelque mois oyo etikali, car le congo est grand.

    c) Plant d’action oyo bo zo pesa, ezala na diplomate, a kende nde na ba solution a’ la vie courante de la population na campagne s’il veut faire la difference et la surprise. Bonne Chance

    J’aime

  11. Bonjour Gabriel, Quoi de plus.Merci Gabriel.Et jusque là, c’est toi qui parle. Lui-même n’a rien dit.Non, l’homme est digne de confiance. Joachim RuhamyaBukavu, Sud-Kivu

    J’aime

  12. Je suis ressortissant de Bandundu et chez nous on passe son temps a’se détester intellectuellement les uns les autres. Le portrait que vous faites du Prof Matungulu confirme ma crainte. La RDC est habite’ à 80% par des analphabètes , souvent paysans. Aucun mot sur eux, aucun mot non plus sur la négation de l’humanité qui prend les allures apocalyptiques dans la vie des RDCongolais, le jour au jour. On va jusqu’enterrer les humains comme les animaux malades et ça n’offisque personne ici au pays ni vous non plus. Alors que pour moi, la mémoire de ces compatriotes dont le tort serait d’indigenat devrait être au centre du débat. Le respect et amour de l’humain. On va jusqu’a’ le comparer à Watara, qui est une insulte de la démocratie ivoirienne, un véritable usurpateur.
    Même si Mr Matungulu bénéficie sans doute de la présomption favorable, cette fois, le peuple va très bien ouvrir l’oeil et le bon. Prof.BMK

    J’aime

    1. Ouattara et non Watara… Quel est ce congolais là qui ose définir Ouattara en CI une insulte à la démocratie ? Avec des parcours aussi similaires, qu’est-ce-qu’il y a de saugrenu à comparer Freddy Matungulu à Alassane Ouattara ? Focalisons-nous sur la personnalité congolaise, à la RDC et cessons de faire de telles affirmations tordues et malveillantes.

      J’aime

  13. consommons congolais,mangeons congolais,parlons congolais.
    La Rdc à besoin d’une nouvelle robe.Excellence Matungulu n’est pas une figure à présenter dans la scène politique congolaise.Les étudiants,des chercheurs et le monde scientifique congolais connaissent la crème et la grise potentialité que regorge c’est icône.Nous demandons à vous qui êtes au coté de Mr.MATUNGULU d’etre de manager politique pour pouvoir vendre l’image de marque de Mr.MATUNGULU.d’abord au niveau de la base et en suite……….
    je suis de coeur avec vous.Merci.je suis Mr.sumbu mawachristo serge casimir;
    Manager et Diplomate de Formation.Cadre du PALU
    sergesumbu@gmail.com//Tél.081.17.66.208/084.17.66.208.

    J’aime

  14. NA LINGI TOLOBELAKA MA KAMBO YA MBOKA MINGI MINGI NA LANGILA MINGI MINGI NA LINGALA PO BA PAYA BA COMPRENDRE IDEOLOGIE MISUSU TE.BA GUERRE STRATEGIQUE EZA NA TINA TE KAKA PO TOBOMISA BA NDEKO NA BISO.PATRICE EMERY LUMUMBA AKUFA DEJA MARTYR.LAURENT DESIRE KABILA BA BOMA YE PONA MBOKA.PONA NINI TOKOBOMISA BA NDEKO NA BISO NA E S T YA PAYS.C’EST UNE DISTRACTION POLITICIENNE.TOTIA MAKAMBU NA MESA BA COMPTE A RENDRE EZALA TE.TO BONGISA MBOKA TOLONGWA NA BA DISTRACTION.BISO TOLOBAKA TOBANGAKA SE NZAMBE NA MIBEKO YA LETAT.MET LE MOYEN TOKOYA KO SOUTENIR.NAZA NANGAI MAWA YA CHRISTO.

    J’aime

  15. Relaxe, les amis! Personnellement, dans les contributons précédentes, j’ai trouvé de la matière intéressante et exploitable dans les dires des uns et des autres. Le souci est unique, le cri très fort et le souhait univoque: QUE LA RDC CLOTURE L’AN 2016 AVEC, A SA TETE, Freddy MATUNGULU! Bravo donc à tous! Et pour vous régaler, écoutez un peu ceci:
    1.UN MINISTRE DES FINANCES DANS UN TAXI~BUS (Kinois, de surcroît !!! Vous voyez encore le confort qu’il y a dedans?). J’aurai tant souhaité vivre çà en live…
    2.UN MINISTRE DES FINANCES RD CONGOLAIS DEMISSIONNANT DE PLEIN GRÉ !! Ceux qui savent ce que vaut réellement ce poste d’administration diront carrément « certainement, il y a un ça~ne~va~pas dans sa tête!! ». Effectivement, il y avait dans la tête du Prof Matungulu un « ça~ne~vient~pas » (avec ça=la volonté de continuer à travailler dans l’atmosphère ambiante). En effet, rien que pour ce poste, quelles bousculades, quels colportages, quels sacrifices fétechistes, quelles offres aux proches du chef de l’état !!…

    J’aime

    1. Patrick Mulumba, je réalise ce que tu pourrais être : un monsieur mieux informé car tu es capable de te souvenir à la fois de ce qui s’est passé en RDC sous Vital K. et aux USA. Un commentaire avec un ton d’humour ou d’ironie? Ton message est bien passé. c’est bon

      J’aime

  16. … Alors qu’il cherchait dans l’hémicycle du Palais du Peuple la contribution des ex Ministres des Finances, lors d’une plénière de l’Assemblée Nationale statuant sur la Loi Financière, le Président de la chambre basse, Vital K., dira « on a tous failli être ministres des finances dans ce pays! ». Dire que c’est un poste qui a toujours fait l’objet d’une panoplie de promesses. En démissionner est tout ce qu’il y a d’inconcevable.
    3. DU CHEF DE PROMOTION AU CHEF DE L’ETAT.
    Lors du débat contradictoire pour la gouvernance de l’État de Texas, le challenger de Ronald Reagan, comme pour le dénigrer, lui lance au front « comment un simple cinéaste de Hollywood compte s’y prendre pour diriger Texas? ». Et RR de répondre, avec un ton ferme: »j’ai déjà joué les rôles de rosi, d’empereurs et de présidents. Gouverner Texas m’est un rôle moindre! ». La couche sociale la plus difficile à diriger, c’est les étudiants. Si Matungulu a été Chef de promo, c’est qu’il peut diriger le Congo, croyez~moi! Aîe, aïe, low bat… courant!!

    J’aime

  17. RECTIFICATIF (hônneteté intellectuelle oblige).
    Ronald Reagan a été, du 02 janvier 1967 au 06 janvier 1975, le 33è Gouverneur de l’État de Californie (l’État le plus riche et le plus peuplé des USA, d’après Wikipédia), et non Gouverneur du Texas comme nous l’avions écrit ci~haut.
    Merci à monsieur Le Beau KITOKO de la considération et aussi de ne pas ignorer le présent rectificatif, prouvant déjà à suffisance le genre d’hommes qui, déjà, sont à la porte de la batisse sise 243, Troisième Rue, Limete Industriel, à Kinshasa, attendant le jour et l’heure de l’ouverture (le 1er juin 2015 déjà à partir de 07h30, heure locale) pour se procurer, par conviction, et non par vagabondage ni clientélisme, la carte d’appartenance indefectible au CNB, nous avons dit CONGO NA BISO », le parti cher à Freddy Matungulu.
    Quelqu’un a compris?

    J’aime

  18. Merci, monsieur Lebeau Kitoko, de votre considération. Que le message passe, c’est notre souhait à nous tous! Et pour çà, s’il faut recourir aux miracles, moi, je serais d’avis.
    Seulement, je me fais ici le devoir d’attirer votre attention, à vous~même ainsi qu’à tous les autres considérateurs, sur mon rectificatif ici~bas. Salut !

    J’aime

  19. Tres cher Mr Gaby k. je suis tres ravi de votre presentation du profil de notre professeur Matungulu, le pays telque le congo a vraiment besoins de tel produit, donc donnons lui la chance en 2016 et le peuple saura que ce prodsuit et le leur….

    J’aime

  20. Excellent profl, mais a ce niveau, un candidat a la presidence doit avoir deja publie son projet de societe. Homme honnete, toujours premier de classe, ademissione comme minister. Est-ce suffisant pour convaincre les electeurs? Priere publier votre projet de societe. En particulier comment allez-vous combattre la corruption et les gaspillages divers. Comment allez-vous vous y prendre pour ameliorer et developer l’education, la santé, l’emploi,…Comment allez-vous securiser le pays,… Ce sont la des promesses electorales ,points objectifs sur lesquels la population vous jugera si jamais vous etes elu comme president. Nous savons que les institutions de Bretton Woods sont les grandes affameuses des pays pauvres. alors comment allez-vous vous departir de ces predateurs, vos anciens patrons? C’est un souci a clarifier. la balle est dans votre camp.

    J’aime

  21. La RDC a besoin des hommes comme le Prof Matungulu et j’espère qu’il y arrivera. Laissons lui tenter la chance. Je demande aux congolais de tous bords d’être dernière lui. Merci

    J’aime

      1. Chère Emma, vous avez pleinement raison c’est l’espoir de tout le peuple congolais qui attend avec impatience le mashiah » (le Messie) pour le libérer.

        erreur : plus haut c’est peuple au lieu de peule merci

        J’aime

Répondre à Laetitia Annuler la réponse.