CNB – 20 avril 2019. Déclaration de la Ligue des Femmes

DECLARATION POLITIQUE DES MAMANS DE LA LIGUE DES FEMMES
DE CONGO NA BISO (CNB)

FemmesCnbCongolaises, Congolais,
Chers Compatriotes,

Nous, membres de la Ligue des Femmes du parti Congo Na Biso, CNB en sigle, réunies ce 20 avril 2019 au siège du parti sis 3ème rue, Limete/Industriel, à Kinshasa, pour évaluer les enjeux politiques de l’heure au regard des incertitudes qui continuent de peser sur les perspectives socio-économiques de la Nation après les élections du 30 décembre 2018;

Fières du leadership moral de notre Président National, le Professeur Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, dont l’héritage unique de bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques est reconnu et apprécié par l’ensemble de notre population ;

DECLARONS ce qui suit :

Félicitons notre peuple pour avoir infligé aux dernières élections un revers cinglant aux caciques d’un pouvoir vomi, répressif, sans aucun idéal d’intégrité, ni de développement de la République; peuple décidé à dresser son front longtemps courbé et à se prendre en charge en vue d’un nouveau départ vers un avenir de prospérité matérielle, spirituelle et morale pour tous ;

Condamnons la non publication par la CENI, jusqu’à ce jour, des résultats des élections présidentielle, législative et provinciale du 30 décembre 2018, bureau par bureau, circonscription par circonscription ; ce qui maintient le doute légitime de la population sur la crédibilité des résultats de ces élections proclamées nuitamment par la CENI ;

Déplorons la continuation de la mainmise de Monsieur Joseph Kabila sur l’appareil étatique au sommet, créant une alternance politique de façade ;

Constatons avec consternation que quatre mois après les dernières élections, le pays continue d’être géré en mode ligablo, comme une épicerie et sans gouvernement, à la merci du FCC et du CACH, deux entités politiques sans existence juridique établie, aux antipodes des pratiques et standards internationaux de bonne gouvernance ;

Saluons toute action tendant à lutter contre l’impunité, à assainir les mœurs politiques du pays, à moraliser la vie publique, à instaurer la bonne gouvernance, en particulier les dernières sanctions américaines contre les responsables de la CENI ;

Encourageons les leaders de la société civile, des ONG des droits de l’homme, des mouvements citoyens acquis au changement, à redoubler de vigilance et d’ardeur à la tâche, en vue du renforcement de la demande sociale pour une alternance politique de qualité dans notre pays ;

Exhortons particulièrement l’Eglise catholique à travers la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo, à continuer à jouer leurs rôles civique et prophétique de porte-étendards des valeurs morales, chrétiennes, humaines et démocratiques en République démocratique du Congo ;

Lançons un appel solennel à l’ensemble de la classe politique acquise au changement et à toutes les forces vives de la nation à se joindre à nous pour exiger la restructuration urgente de la CENI et de la Cour constitutionnelle, gage d’élections à venir transparentes, apaisées et véritablement démocratiques ;

Réitérons notre soutien inconditionnel au leader de Congo Na Biso, le Professeur Freddy MATUNGULU, pour son sens d’intégrité avéré, son engagement confirmé pour la bonne gouvernance, et sa quête passionnée d’un Congo digne et de progrès économique et social ;

Soutenons, enfin, les leaders de la Coalition LAMUKA, devenu désormais état d’esprit et identité de la nation tout entière ; et demandons la transformation diligente de ce grand regroupement en plate-forme politique, pour l’intérêt supérieur de la Nation.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.

Ainsi fait à Kinshasa, le 20 avril 2019

Pour la Ligue des Femmes de Congo Na Biso,
Gisèle BWALUNGU ANKIES
Présidente Nationale

CNB – Séminaire de réflexion sur le fonctionnement du parti. Discours de clôture

 

CONGO NA BISO
SEMINAIRE DE REFLEXION DU PARTI
ALLOCUTION DE CLOTURE

Par Maitre Darius Tshey A Tshey
Secrétaire général adjoint
Chargé des questions électorales
Le 3 mars 2019

Monsieur le Président,
Monsieur le Vice-président,
Monsieur le Secrétaire général,
Messieurs les Secrétaires généraux adjoints,
Mesdames et Messieurs, Membres et Adhérents du Parti,
Mesdames et Messieurs,
Le samedi 23 février dernier, nous avons lancé une session extraordinaire de réflexion sur la vie de notre famille politique, Congo Na Biso. Il ne pouvait en être autrement après le grand déni de démocratie infligé à la Nation le 10 janvier 2019.

Avant toute autre chose, je tiens à vous transmettre les vives félicitations du Président National, le Professeur Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, pour le travail remarquable que nous avons abattu, pour les grands efforts que chacun de nous a déployés tout au long de nos travaux.

Je saisis cette grande occasion pour remercier le Président National, une nouvelle fois, pour la confiance qu’il nous témoigne depuis son retour au pays et la création en mai 2015 de notre parti, Congo Na Biso.

C’est ici le lieu de rappeler l’essence de son engagement politique. Une quête permanente pour le bien être du peuple congolais. Dans ce cadre, depuis sa retraite anticipée du FMI en 2014, le Président National se bat avec mous, au sein de l’opposition nationale, pour aider à remettre la Nation sur la voie d’une gouvernance politique et économique de progrès social.

Cela s’est notamment traduit par son implication, aux cotés d’autres forces politiques démocratiques, aux efforts visant le respect de l’intégrité de notre constitution, la tenue d’élections démocratiques et l’avènement d’une véritable alternance politique dans notre pays.

Au terme des élections du 30 décembre dernier, il est manifestement clair que ce dernier objectif est loin d’avoir été atteint. Bien au contraire, la réalisation du changement vrai dans notre pays exige plus que jamais avant,  davantage d’efforts et d’abnégation de nous tous, congolais, soucieux de notre bien être collectif.

Fort heureusement, le peuple congolais qui a déjà fait un si long parcours dans cette direction n’entend nullement s’arrêter en chemin. En effet, ne répète t-il pas à longueur des journées : « Toko lemba te…toko lemba te…» ?

Face à la confusion générale engendrée  par les dernières élections et l’obscurcissement conséquent des perspectives politiques et économiques du pays, nous avions l’obligation de prendre un temps d’arrêt pour examiner le chemin parcouru depuis trois années et demi, décortiquer les récents développements politiques dans le pays et tenter d’appréhender la direction dans laquelle la nation est susceptible de s’engager pendant les prochaines années.

Sur la base des leçons tirées de cet important exercice, nous avons pu recharger nos batteries et élaborer un programme de travail efficace pour les prochaines années.

Ce travail de réflexion conduit avec responsabilité et patriotisme se termine ce dimanche 3 mars 2019. Au nom du Président National, je félicite chacun de nous pour sa contribution fort appréciée par la Haute Direction du Parti.

Les conclusions auxquelles  nous sommes parvenus sont lucides et courageuses. Elles sont résumées ci-dessous :

  1. Dans le domaine politique. Primo : Congo Na Biso prend acte du départ de Monsieur Joseph Kabila de la présidence du pays, et rappelle l’attachement de notre famille politique à la constitution de 2006, en particulier ses dispositions relatives à l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel et à la limitation du nombre des mandats présidentiels à deux. Comme il le fait depuis sa création, Congo Na Biso continuera de se battre pour que soient préservées ces dispositions essentielles de la loi fondamentale du pays. En même temps, comme indiqué dans notre projet de société, notre famille politique demande que soit rétabli le second tour de l’élection présidentielle. Et cela, avant les élections de 2023.

         Secundo : Ayant été privé de sièges au parlement par la volonté de M. Naanga et de           sa CENI,  Congo Na Biso entend s’impliquer pleinement dans les efforts nationaux               visant l’effectivité de l’indépendance de la centrale électorale nationale. Le parti va           également redoubler ses activités de mobilisation des masses dans le but de mieux             asseoir sa présence sur le territoire national et faire son entrée au parlement à                   l’occasion des prochaines élections.

        Tertio : Congo Na Biso exprime le vœu que le prochain gouvernement soit animé              par des acteurs compétents, intègres, et au sens élevé de l’Etat et du bien être de la            population. Car, en effet, pour le peuple congolais meurtri, le temps de la bonne                  gouvernance et de la croissance partagée, c’est maintenant!

  1. S’agissant des relations de Congo Na Biso avec les autres partis et regroupements politiques, nous réitérons notre volonté de maintenir et développer des rapports de collaboration sincères avec toutes les formations, regroupements politiques, et organisations de la société civile avec lesquels nous avons en partage la grande soif de voir notre pays réaliser progressivement son destin de leader sous-régional, continental et mondial. Dans ce cadre, nous comptons négocier des partenariats et alliances solides avec les partis politiques respectueux du souverain primaire qu’est le peuple congolais et de son droit naturel d’élire sans entraves les dirigeants du pays, ses serviteurs.Dans l’immédiat, nous entendons prendre une part active aux consultations internes de ce mois de mars devant statuer sur l’avenir de LAMUKA, ce grand regroupement politique qui a su conquérir les cœurs des congolais de toutes les provinces et catégories sociales.
  2. En ce qui concerne les finances du parti, nos travaux ont insisté sur la nécessité de renforcer les moyens financiers à notre disposition. La nature des derniers développements au sein de notre famille politique le demande, et l’efficacité de nos actions futures l’exige. Bien plus, notre volonté d’aller de l’avant, au service des grandes ambitions qui sont les nôtres, nous l’impose. Je me réjouis de la pertinence du programme de travail que nous avons arrêté pour ce domaine.

Monsieur le Vice-président,
Monsieur le Secrétaire général,
Messieurs les Secrétaires généraux adjoints,
Mesdames et Messieurs, Membres et Adhérents du Parti,
Mesdames et Messieurs,

Nous voici arrivés au terme de nos travaux.

Je vous remercie une nouvelle fois de notre fidélité et notre loyauté à notre famille politique et invite le Président National, le Professeur Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, à bien vouloir clore le séminaire de réflexion sur l’avenir de Congo Na Biso, notre famille politique.

Que vive Congo Na Biso.
Que vive la République démocratique du Congo.

Je vous remercie.

 

 

 

Pr Matungulu – Déclaration politique relative aux élections du 30 décembre 2018

DECLARATION POLITIQUE RELATIVE AUX ELECTIONS DU 30 DECEMBRE 2018
FREDDY MATUNGULU MBUYAMU ILANKIR

monseigneur utembiaPour la première fois depuis 2006, le monde entier connait, chiffres à l’appui, le vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo. Cette prouesse n’aurait été possible sans la remarquable implication de la CENCO. Le travail de titan abattu pour cette fin par la Conférence Episcopale a été déterminant.

Je remercie Mgr Utembi pour son leadership et rend un vibrant hommage à tous les Princes de l’Eglise Catholique du Congo pour leur défense déterminée de la vérité aux cotés du peuple croyant du Congo.

Je profite de l’occasion pour réitérer mes vœux de succès à Mgr Ambongo à la tête de l’Archidiocèse de Kinshasa.

Au terme de ce processus électoral tumultueux et en ces moments d’épreuve personnelle pour Martin Fayulu, je lui redis ma sympathie et lui renouvelle ma solidarité politique.

Le peuple congolais demeure le grand patron de ce pays. Il ne peut douter de sa légitimité de souverain primaire. Je lui adresse tous mes encouragements et lui demande de ne point abandonner sa noble bataille pour de meilleures conditions de vie.

Que Dieu bénisse et continue de veiller sur notre pays, la Grande République démocratique du Congo.

Le 25 janvier 2019

profFreddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu

CNB/SYENCO:Discours de présentation du projet de societé par le Pr. Matungulu

  République démocratique du Congo
SYNERGIE ELECTORALE NOTRE CONGO
SYENCO

Projet de Société
du candidat-Président de la République
Pr Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir

CREER UNE CROISSANCE PARTAGEE DURABLE ET RESTAURER LA DIGNITE DE LA RDC

DISCOURS DE PRESENTATION
Kinshasa
Mercredi 26 septembre 2018

Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs,
Chers Invités,

C’est un honneur, un très grand honneur, pour moi d’être devant vous ce jour en tant que candidat-président de la République.
Avant toute chose, je vous serais reconnaissant de bien vouloir vous lever et de garder une minute de silence en mémoire de nos frères et sœurs, nos compatriotes sauvagement abattus ce weekend à Béni.

Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,

Enfant d’une famille moyenne ayant grandi à Banningville, devenue plus tard Bandundu-Ville dans la foulée de la politique mobutienne de l’authenticité, jamais, naturellement, je n’avais rêvé, jouant au football dans les rues de cette contrée, pouvoir un jour être élevé à ce statut, avoir les atouts et les outils me permettant de servir efficacement mes compatriotes congolais au sommet de l’Etat.

Pourtant, aujourd’hui je suis bien là devant vous!

Cet événement historique n’a été possible que par ce que la société dans laquelle j’ai grandi, le Congo qui a guidé mes premiers pas d’homme, était une société de responsabilité, un environnement soucieux de l’excellence.

Dans cette société congolaise de l’époque, le travail bien fait était une vertu et la discipline aux études, une incontestable obligation sociale.

A cette grande occasion, je tiens avant toute autre chose à rendre un hommage solennel à mes parents qui ont été les deux premiers humains à m’apprendre la différence entre le bien et le mal, entre la rigueur au travail qu’il fallait vénérer, et la paresse que ni l’une ni l’autre ne pouvait tolérer.

Mes remerciements s’adressent aussi à la grande Eglise Catholique dont j’ai fréquenté les écoles pendant 12 ans, de la première année primaire à la fin de mon cycle d’études secondaires. A travers l’Eglise Catholique, je souhaite aussi dire ma reconnaissance aux autres confessions religieuses qui s’investissent dans la formation de la jeunesse, l’avenir du pays.

La population congolaise qui me fait confiance doit aussi chaleureusement être remerciée. En particulier les compatriotes qui ont choisi de militer avec moi au sein du parti politique Congo Na Biso (CNB) et du regroupement politique Synergie Electorale Notre Congo (SYENCO).

N’eussent été l’appui et, surtout, la considération que me témoigne cette population, ma présence devant vous aujourd’hui ne saurait se justifier.

Chers compatriotes,

C’est pour contribuer à remettre la RDC, notre nation, sur la voie d’une telle société de responsabilité sociale que je me suis engagé en politique. Car sans un tel environnement, point de progrès économique et, donc, point de progrès social.

Chers compatriotes,
Mesdames, Messieurs,
Distingués Invités,

Après cette petite digression, je vais, enfin, aborder l’ordre du jour de notre rencontre. A savoir : la substance du programme de gouvernement que je propose à notre pays, notre nation. C’est-à-dire les axes prioritaires de ce que sera mon action gouvernementale en tant que président de la République si mes compatriotes me font confiance en me portant à la tête du pays.

Chers compatriotes,
Mesdames et Messieurs les Cadres des partis membres de la SYENCO,
Mesdames et Messieurs les Cadres des partis de l’opposition,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs les militants de Congo Na Biso,

Comme je l’ai dit ci-dessus, aujourd’hui est pour moi un grand jour, car je vais pouvoir partager ma vision et mon projet de société pour un avenir du Congo meilleur.
Cette vision et ce projet de société résultent des réponses que je donne à une série de questionnements que je me pose :

• Premières questions. Où sommes-nous? Et où allons-nous ? Autrement dit, quelle est la situation actuelle de l’économie et de la société congolaises? Et où risquent d’aller cette économie et cette société, si rien n’est fait pour remédier aux maux qui les rongent présentement ?

• Deuxième question. Que faire pour bâtir une économie et une société congolaises prospères et bénéfiques à l’ensemble de la population de notre pays.
Mon propos tournera autour des réponses à ces deux questionnements, dont les premiers posent le diagnostic qui identifie les maux et les dynamiques qui minent l’économie et la société congolaise.

C’est en répondant au deuxième questionnement que je déclinerai ma vision et le projet de société qui sont susceptibles de nous aider à bâtir un Congo nouveau.

Chers compatriotes,
Distingués invités

INTRODUCTION

1. Les habitants de la République démocratique du Congo (RDC) vivent dans une pauvreté abjecte. D’après les dernières enquêtes, près de deux tiers de la population vit en deçà du seuil de pauvreté de 2,5 dollars par jour. Et tout le monde sait que la RDC est toujours classée parmi les derniers pays au monde sur l’échelle du développement humain.

2. La RDC combine un faible revenu par habitant, un taux de scolarité bas et une espérance de vie d’une cinquantaine d’années seulement, comparée à au moins 60 ans de moyenne africaine.

3. Cette situation désastreuse de l’économie et de la société congolaises est certes due à des causes multiples. Mais le chômage, qui frappe la majorité de la population active, demeure le principal facteur de risque à la pauvreté. Le manque de travail et donc de revenu, empêche d’accéder aux biens et services sociaux de base que sont, en particulier, la santé, l’éducation, l’eau potable, l’électricité, et le logement décent.

4. Mais le chômage n’est que la conséquence du système économique congolais, dont les moteurs de croissance ne sont pas suffisamment diversifiés vers des secteurs porteurs d’emplois massifs, l’agriculture et l’industrie notamment. Le Congo a, en effet, une économie dont la croissance est principalement tirée par les secteurs extractifs miniers et pétroliers : des secteurs qui ne créent que peu d’emplois directs.

5. Il est donc impératif de diversifier les secteurs de l’économie. Mais tout le problème est d’adopter une gouvernance et un modèle économique qui soient appropriés à cette tâche. En effet, la diversification requiert une gouvernance économique qui facilite l’investissement, spécialement dans l’agriculture et l’industrie, ainsi que dans les infrastructures de transport, de communication et d’électricité.

6. Pour enclencher la dynamique de la diversification économique, la RDC doit adopter un modèle qui incite à affecter davantage du surplus des activités économiques dans le productif, c’est-à-dire dans l’accumulation des moyens et des facteurs de production. Ce qui est loin d’être le cas actuellement dans ce pays où la mauvaise gouvernance et l’instabilité politique chronique conduit à accumuler non pas les moyens de production, mais plutôt des biens de consommation : résidences, grosses cylindrées, voyages touristiques.

7. Où le Congo va-t-il? Que deviendra ce beau pays si rien n’est fait pour contrer les maux qui le rongent?

8. La réponse à cette interrogation est facile. Si les congolais n’améliorent pas la gouvernance économique, l’investissement productif demeurera un lointain rêve pour le pays. Et l’économie ne sera pas diversifiée avec pour conséquence une aggravation du chômage et donc de la pauvreté.

9. L’amélioration de la gouvernance économique est entravée par la mauvaise gouvernance politique qui confond le domaine privé avec le domaine public de l’Etat. Une gouvernance politique porteuse de germes de conflits, d’insécurité et d’instabilité plus au moins exacerbés sur l’ensemble du territoire national.

10. Dans un tel contexte délétère, si la pression démographique accroit les besoins sociaux, les gestionnaires publics prélèveront de plus en plus de ressources pour satisfaire les demandes pressantes de leurs familles biologiques, politiques ou de leurs communautés tribales, ethniques et autres. Autant de comportements qui vont alimenter encore plus le mauvais environnement des affaires actuel. A long terme, ces attitudes détourneront davantage les investissements des secteurs productifs et accentueront le chômage, tout en aggravant la pauvreté et les inégalités.

11. Que faire pour contrer les maux et les dynamiques de régression qui sont en œuvre dans notre économie et notre société ? Telle est la grande question !

12. C’est à cette question existentielle que répondent notre projet de société et la vision qui le sous-tend.

PROJET DE SOCIETE ET VISION CNB/SYENCO

13. Cette vision est celle du vrai changement, de la mise en place d’un nouveau contexte national de reconnaissance des vertus du travail bien fait. Elle vise a engager la RDC sur la voie de changements fondamentaux dans la gouvernance politique et économique, notamment en rétablissant l’éthique de la responsabilité dans la vie publique, changements qui permettent au peuple congolais de mettre en œuvre des réformes propices à la stabilité macroéconomique, à une croissance économique partagée soutenable, et à la justice sociale.

14. Basé sur cette vision, le projet de société comporte trois parties principales, à savoir :

a. Reconstruire la démocratie et assurer le respect de l’Etat de droit et reconquérir la paix et la sécurité intérieures pour créer un environnement favorable à la reprise du travail et au progrès économique et social ;

b. Redresser l’économie par la diversification sectorielle et l’intégration spatiale du territoire ;

c. Relever les défis du social et de la solidarité nationale.

RECONSTRUCTION DE LA DEMOCRATIE ET DE L’ETAT DE DROIT, ET RECONQUETE DE LA PAIX ET LA SECURITE

15. La création d’un contexte favorable à l’investissement productif est aujourd’hui question de vie ou de mort pour la RDC car sans un tel environnement, point de progrès économique et social. Les efforts y afférents doivent porter notamment sur la reconstruction de la démocratie qui vise à redonner au peuple congolais, directement ou par l’intermédiaire de ses dignes et vrais représentants élus, un droit de regard sur la façon dont le pays est géré, y compris sur le choix des gestionnaires dans tous les grands domaines de la vie publique.

16. En effet, un dirigeant qui sait que sa survie politique dépend de la sanction que lui réservent les électeurs s’assurera bien que sa gestion cherche en permanence à trouver des solutions aux problèmes de ses administrés. Les congolais sont encore loin de réunir cette condition institutionnelle fondamentale. Ainsi, la plupart des provinces et autres secteurs de la vie nationale sont entre les mains de cadres ou sympathisants du PPRD et partis politiques alliés qui n’avaient pourtant pas réalisé les meilleurs résultats aux dernières élections organisées dans le pays.

17. Le Congo doit se hâter de résoudre ce problème, faire en sorte que les équipes dirigeantes à tous les échelons du pouvoir soient le reflet du vote des citoyens et se sentent bien redevables de ceux-ci. C’est à cette condition que les tenants du pouvoir pourront enfin commencer à travailler pour le congolais électeur, lui qui est le vrai maitre des ressources du pays. Ainsi, remis à leur place, les dirigeants pourront véritablement faire de la lutte contre la corruption et l’amélioration des conditions de vie de tous, leur cheval de bataille.

18. En l’état actuel des choses, la reconstruction de la démocratie doit notamment passer par de grandes actions qui en réforment la pratique, sous l’égide d’un gouvernement qui protège les droits constitutionnels de tous les congolais. Dans ce cadre, le projet de société CNB/SYENCO prévoit la mise en œuvre, en priorité, des mesures-clés ci-dessous :

a. Soumission urgente au Parlement d’un projet d’amendement de la Constitution visant à rétablir les deux tours de l’élection présidentielle ;

b. Lancement du cycle de préparation de l’élection présidentielle de 2023 avant la fin 2019 ;

c. Approbation par le Parlement des nominations par le Président de la République des hauts fonctionnaires chargés de la gestion des grandes institutions économiques, militaires, de sécurité, et diplomatiques du pays; y compris la Banque centrale, les ambassades, les grandes entreprises publiques, et les principales branches de l’armée, de la police et des services nationaux de renseignement.

19. S’agissant de l’indispensable développement de l’Etat de droit, le regroupement politique CNB/SYENCO entend s’assurer qu’en RDC la loi est conforme à la Constitution et est respectée par tous les citoyens pour une bonne gestion des affaires publiques et privées dans le pays. Dans ce cadre, les services de sécurité doivent être gérés de façon à assurer une protection à tous. Ces services seront principalement utilisés pour aider à faire respecter la loi.

20. Dans ce domaine, le projet de société CNB/SYENCO préconise des actions de grande envergure menées pour promouvoir notamment l’indépendance du système judiciaire, l’accès à la justice, ainsi que la liberté de la presse; et l’allocation de ressources suffisantes au fonctionnement des cours et tribunaux.

21. Pour réaliser l’objectif de construction d’une économie à forte croissance inclusive, la RDC doit aussi mettre en place une nouvelle administration, déployer une diplomatie de développement, et développer une armée républicaine et professionnelle.

22. Le projet de société comporte des initiatives déterminées dans la lutte contre la corruption et l’impunité, sans chasse aux sorcières. Il engage la RDC à adhérer strictement aux normes internationales d’éthique, et à améliorer la transparence en matière de gouvernance de manière à s’attaquer à la kleptocratie, à l’autocratie multipartite, et aux pratiques de corruption tant déplorées en RDC. Dans ce cadre, le projet appelle notamment à la création de :

a. Une Haute Autorité Président Kasa-Vubu pour la transparence dans la vie publique (HAPK-TVP). Celle-ci sera une Autorité Administrative Indépendante (AAI) chargée de promouvoir la probité des fonctionnaires publics. L’institution recevra et examinera les déclarations faisant état de la situation patrimoniale et des intérêts des plus hauts fonctionnaires (les membres du Gouvernement et du Parlement, les principaux représentants locaux élus, les conseillers principaux du président de la République, les ministres et les présidents des assemblées ou des dirigeants des organismes publics et des entreprises). Ces fonctionnaires pourront consulter la HAPK-TVP sur les questions d’éthique liées à l’exercice de leurs mandats et celle-ci émettra des recommandations à la demande du Premier ministre ou de sa propre initiative, sur toute question relative à la prévention des conflits d’intérêts.

b. Un Prix Présidentiel de la Bonne Gouvernance en vue de la promotion des valeurs de leadership éthique qui exigent que toutes les personnes en position de responsabilité dirigent leurs services de manière exemplaire et créent un environnement de travail éthique et enrichissant sur le plan professionnel pour leur personnel.

c. De villes et provinces sous-contrat public-privé dans lesquelles les investisseurs nationaux et étrangers auront un droit de regard sur la gestion administrative des lieux d’exercice de leurs activités économiques. Cela, pour tordre le coup à la petite corruption si nocive au développement de projets socio-économiques de grande envergure.

23. La restructuration des forces de sécurité sera entreprise dans le cadre d’un Plan de Réforme de l’Armée Nationale, PRAN en sigle, avec le soutien technique approprié des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Parmi les actions-phares envisagées, l’on retiendra :

a. La définition de la taille appropriée de l’armée et des forces de police, placement de leur commandement sous la supervision de dirigeants et d’un personnel qualifiés, et approvisionnement fiable et approprié en équipements militaires et policiers. Dans ce contexte, les académies de police et les écoles militaires actuelles seront réorganisées et de nouvelles écoles seront construites pour la formation adéquate du futur leadership de l’armée et la police.

b. La construction dans les meilleurs délais d’une base militaire de premier rang au Nord-Kivu.

24. Les actions diplomatiques du projet de société CNB/SYENCO visent principalement à soutenir le programme ambitieux pour la croissance et la nouvelle gouvernance de la RDC. Il est question de remodeler le Congo de fond en comble pour en faire une puissante économie et une nation démocratique qui maintient des liens privilégiés avec les anciennes démocraties du monde, et avec les pays émergents qui ont réalisé d’importants gains dans la lutte contre la pauvreté. Des échanges ouverts et fréquents avec ces nations permettraient de faire progresser les efforts du gouvernement visant à rétablir une culture de transparence, de responsabilité, et de travail assidu ; ce qui est essentiel pour parvenir à une croissance forte et soutenue.

CONSTRUCTION D’UNE ECONOMIE A CROISSANCE INCLUSIVE

25. La deuxième partie du projet de société CNB/SYENCO porte sur le redressement économique dans un contexte économique et sécuritaire réinventé et plus propice aux affaires. La stratégie qui fonde ce redressement consiste à bâtir une économie à croissance inclusive.

26. Comme il se doit, l’inclusivité de la croissance doit revêtir trois dimensions : la diversification économique, l’intégration spatiale du pays, et la reconnaissance de la solidarité nationale comme valeur de premier plan.

27. CLes trois dimensions de l’inclusivité fondent les trois piliers d’orientations et des actions de redressement économique retenues dans le projet de société CNB/SYENCO.

28. Le premier pilier est celui des actions visant la diversification de l’économie. Il s’agit, ici, de renforcer le potentiel du secteur minier, mais surtout de porter le périmètre de l’économie au-delà de l’industrie extractive, notamment en redonnant aux secteurs agricole et industriel la place qui leur revient. Les moteurs de croissance seront ainsi diversifiés vers des secteurs porteurs d’emplois massifs. Par ailleurs, l’approfondissement des chaines de valeurs dans l’extractif et l’agricole produira une diversification intra-sectorielle réduisant la vulnérabilité de l’économie congolaise aux chocs extérieurs.

29. Dans le domaine agricole, et conformément aux engagements internationaux pertinents du pays, notamment dans le cadre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine, PDDAA en sigle, les dépenses publiques pour l’agriculture doivent être portées à 10 % du budget sur une période de cinq ans. Et, comme le prévoit la Constitution, 40 % de ces dépenses seront effectuées dans les provinces sous l’autorité des administrations provinciales.

30. Afin d’assurer l’efficacité des nouvelles politiques convenues, le projet prévoit le renforcement des institutions publiques et du capital humain en charge de la conception de la politique agricole et de sa mise en œuvre. D’autre part, il préconise la requête d’un appui accru auprès des donateurs afin de soutenir les efforts plus importants des pouvoirs publics nationaux dans ce domaine-clé.

31. Dans l’extractif, les actions envisagées visent l’expansion de la production minière et pétrolière, ainsi que l’amélioration de la contribution de ces secteurs au budget de l’Etat.

32. En plus des minerais exploités actuellement, à savoir : le cuivre, le coltan, le diamant, le zinc, la tantalite, le lithium, et le cobalt, des actions sont envisagées pour étendre la production minière à d’autres ressources extractives, tels que le fer, le nickel, le chrome, le gaz, le manganèse, la bauxite, ainsi que les phosphates.

33. L’objectif en matière d’hydrocarbures est de sensiblement relever la production du pétrole par la mise en exploitation des bassins pétroliers additionnels (grabens Albertine, Tanganyika, Moero, Upemba et la Cuvette Centrale), ainsi que des gaz associés de ces bassins pétroliers.

34. Le deuxième pilier du redressement économique consiste en des actions d’intégration du territoire congolais. L’objectif est de renforcer l’interdépendance régionale de l’espace national dont le centre est quasiment vide et la périphérie débordante de ressources, y compris humaines ; et dans laquelle se trouve la ville-capitale de Kinshasa. Le manque de centralité du territoire congolais est source d’enclavement et donc de chômage et de pauvreté. La mise en place des infrastructures de transports et des équipements énergétiques et de communication favorisera l’intégration territoriale, économique, commerciale, et sociale du pays.

35. Le projet de societe CNB/SYENCO met en avant un programme ambitieux d’infrastructures, notamment la construction de nouvelles voies ferrées, le bitumage de routes d’intérêt national et provincial, l’installation d’un métro à Kinshasa et dans d’autres grandes villes en expansion; et la finalisation urgente du projet de port géant en eau profonde à Banana.

36. Dans le domaine énergétique, le programme CNB/SYENCO vise une exploitation fiable et rentable de l’énorme potentiel énergétique de la RDC. De manière globale, le projet de redressement ambitionne d’accroître très sensiblement les capacités énergétiques du pays en hydroélectricité par la création de trois grands pools de production électrique à Inga, Wanya-Rukula et sur la Luapula.

PROMOTION DU SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

37. Le troisième pilier du redressement économique, qui est aussi la troisième et dernière partie du projet de société, concerne la recherche de solutions aux énormes défis sociaux du pays en vue de reconstruire la solidarité nationale si écornée aujourd’hui.

38. Les actions envisages dans ce cadre ne sont pas exclusivement à vocation humanitaire. Plus fondamentalement, le programme de gouvernement CNB/SYENCO entend créer et entretenir un processus d’accumulation pérenne du capital humain à très grande échelle pour permettre une participation efficace de la majorité à la production et au partage des bénéfices de la croissance.

39. En clair, il s’agit de chercher à accroitre l’accès de la population aux services sociaux de base valorisant que sont notamment l’éducation et la santé.

40. Comme il est généralement établi, en effet, plus éduqué et en bonne santé l’on est, mieux et plus efficacement l’on contribue à la création de la richesse nationale. Par conséquent, mieux rémunéré l’on est. Ainsi, aux Etats Unis d’Amérique, le salaire cumulé de l’universitaire pendant sa durée de vie dépasse en moyenne d’un million de dollars celui du finaliste de l’école secondaire.

41. A long terme, le défi du social est donc avant tout un combat pour le développement de systèmes éducatif et de santé performants. Dans la vision CNB/SYENCO, le rôle de ces deux secteurs dans la construction d’une solidarité nationale stable et pérenne est donc capital.

42. En matière d’éducation, la priorité est d’améliorer l’offre de l’enseignement à tous les niveaux, primaire, secondaire et supérieur. Les réformes envisagées comprennent notamment :

a. Restructurer le système éducatif afin d’améliorer les résultats et les compétences des élèves pour les préparer aux défis professionnels d’une économie mondiale en évolution technologique constante ;

b. Assurer la gratuité d’un enseignement de haute qualité au niveau de l’école primaire ; un effort qui devra s’étendre à l’enseignement secondaire dès que les conditions le permettent ;

c. Moderniser l’enseignement supérieur en le dotant d’infrastructures décentes et d’un programme complet et reconnu à l’échelle mondiale ;

d. Réhabiliter les infrastructures et les bâtiments académiques des universités et des principaux instituts d’enseignement supérieur du pays, en commençant par les universités de Kinshasa, de Kisangani et de Lubumbashi ; l’Université Pédagogique Nationale ; ainsi que l’Institut Supérieur de Commerce et l’Institut Supérieur des Sciences et Techniques Appliquées de Kinshasa ;

e. Encourager la scolarisation dans les domaines de la science, de la technologie, de l’innovation, de l’ingénierie et des mathématiques pour aider à former les innovateurs indispensables au développement de la nation.

43. En matière de santé, le projet de société CNB/SYENCO préconise la construction d’un système national de santé solide qui permette à tous les Congolais de disposer d’une assurance de soins de santé, d’accéder aux soins de santé, à des aliments nutritifs, à l’eau potable et à un logement décent.

44. De grandes initiatives seront menées à cet effet, notamment:

a. L’élaboration avec le secteur privé et les partenaires au développement internationaux de programmes d’assurance de santé communautaire visant à assurer une couverture de santé universelle ;

b. L’accroissement du nombre de médecins disponibles pour les malades congolais dans les zones urbaines et rurales ;

c. La construction d’au moins un hôpital moderne par province, bien alimenté et disposant de tous les équipements nécessaires ;

d. La promotion et le développement de la télémédecine pour accélérer l’accès aux soins de santé des patients dans les zones rurales mal desservies ;

e. La fourniture obligatoire à chaque école primaire et secondaire de l’eau potable de qualité pour prévenir l’apparition de maladies d’origine hydrique telles que le choléra ;

f. La fourniture à chaque village de la RDC de l’eau potable de qualité;

g. La mise en œuvre de programmes de renforcement des éléments nutritifs de l’alimentation spécifiques à chaque région du pays ; ceci sur base d’une évaluation des valeurs nutritionnelles des aliments de base dans les zones rurales.

45. La mise en œuvre de la vision CNB/SYENCO devrait permettra à la RDC et à ses populations de se remettre progressivement sur la voie d’un avenir meilleur.

46. Le coût financier du projet de programme gouvernemental CNB/SYENCO est considérable. Toutefois, les montants effectivement mobilisés et exécutés seront initialement contraints par plusieurs paramètres. Ceux-ci incluent la faible capacité d’absorption de l’économie, la nécessité de préserver la stabilité du cadre macroéconomique, et les difficultés de mobilisation des ressources internes et extérieures dues aux graves faiblesses et dysfonctionnements de l’administration publique, à la corruption généralisée dans le pays, et à la méfiance conséquente des investisseurs potentiels nationaux et étrangers. Ces derniers ne pourront en effet que progressivement être attirés, en fonction de la capacité des nouvelles autorités à remettre le pays sur la voie d’une gouvernance économique de responsabilité et de progrès.

47. Eu égard à ce qui précède, et prenant en compte les hypothèses macroéconomiques pertinentes pour la période de projection, le projet de societé Congo Na Biso/SYENCO estime le coût d’un programme réaliste de la reprise de l’économie congolaise à 74 milliards de dollars américains pour le quinquennat 2019-2023, soit une moyenne annuelle de 14,8 milliards de dollars américains. Ce montant comprend 52 milliards de dollars américains de budget de l’Etat, ou 10.4 milliards de dollars par an.

48. En résumé, le projet de société CNB/SYENCO comporte trois grands axes :

 Créer un contexte institutionnel et sécuritaire de responsabilité, favorable aux investissements ;

 Bâtir une économie de forte croissance inclusive, créatrice de nouvelles opportunités d’emploi et de revenus; et

 Affronter les défis du social et de la solidarité nationale grâce à des politiques sociales, d’éducation, et de santé volontaristes.

Chers compatriotes,

Avant de vous quitter, je souhaite rappeler que le projet de société n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un exposé plus au moins réaliste du souhaité.

Le projet de société ne devient réalité tangible que quand il est bien exécuté ; quand il passe de la phase de litanie de promesses à celle de chapelet de réalisations concrètes.

Comme nous l’avons appris à nos dépens depuis l’indépendance, savoir traduire des promesses en réalisations concrètes qui affectent positivement la vie des populations est une mission ardue. Une telle performance exige de l’expérience, mais surtout de l’intégrité dans la gestion de la chose publique.

Cela requière que l’on mette systématiquement les hommes et les femmes qu’il faut à la place qu’il faut. En la matière, j’ai un bilan avéré ; et je souhaite modestement rappeler à la nation congolaise qu’elle peut compter sur son digne fils Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir.

C’est cela le fondement civique de ma participation à cette course pour la présidentielle.

Que vive la République démocratique du Congo.

Je vous remercie.

Massacre de Beni. Mes condoléances aux familles des victimes. Prof Freddy Matungulu

C’est avec consternation que j’ai appris la nouvelle attaque qui endeuille ce jour nos populations déjà fortement traumatisées de la ville de Beni. A cette triste occasion, je ressens, moi aussi, la vive émotion et l’incompréhension qui paralysent, une nouvelle fois, nos compatriotes de la région. LA SUITE CI-DESSOUS.

COMBENI

RDC-Processus électoral: déclaration politique du Professeur Freddy Matungulu, candidat-président

RDC-Processus Electoral: Déclaration Politique 

GererAutrement00Je viens d’apprendre ce soir les invalidations des candidatures des compatriotes Antoine Gizenga, Jean-Pierre Bemba, et Adolphe Muzito à la présidentielle du 23 décembre.

Après la mise à l’écart de Moise Katumbi, ce développement éloigne un peu plus la nécessaire inclusivité du processus électoral.  Bien plus, les invalidations écornent davantage un processus électoral déjà fortement handicapé par des financements insuffisants, l’obstination de la CENI à faire usage de la machine à voter rejetée par nos populations, un fichier électoral pipé, et une capacité logistique de déploiement du matériel électoral incertaine. J’en suis profondément préoccupé.

Face à ce sombre tableau, j’appelle à une large évaluation de l’ensemble du processus électoral par l’opposition. Nous devons en effet définir une position commune quant à la suite du processus. L’union demeure la seule clé de succès de notre quête pour l’indispensable alternance voulue par nos populations. Sans l’alternance, le chemin du travail bien fait et du progrès économique et social, que la kabilie a hermétiquement fermé, risque de ne plus jamais s’ouvrir pour notre pays.

L’heure est donc grave. Notre peuple doit rester vigilant et déterminé.

Fait à Kinshasa, le 3 septembre 2018

Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu
Candidat-président

CNB/SYENCO : MESSAGE DE F. MATUNGULU AUX MEMBRES ET ADHERENTS

CNB/SYENCO
Le Président National

MESSAGE AUX MEMBRES ET ADHERENTS

Chers compatriotes,

PresidentCongo Na Biso (CNB) et Synergie Electorale Notre Congo (SYENCO) se battent pour que notre pays se remette sur la bonne voie, la voie du travail bien fait, du progrès économique et social. Vous avez choisi de mener ce combat patriotique en vous rangeant derrière ma modeste personne. Je vous en suis infiniment reconnaissant. D’autant plus que pendant les derniers mois, en dépit d’attaques politiciennes calomnieuses, vous m’avez soutenu sans réserve.

Le mardi 7 août, nous avons franchi, toujours ensemble et soudés, une étape cruciale de notre participation au processus électoral avec le dépôt de ma candidature à la CENI. A cette grande occasion, je souhaite vous réitérer, à tous, mon sentiment de profonde gratitude.

J’ai toujours eu et continue d’avoir la conscience tranquille car je ne trahirai jamais notre pays qui m’a tant donné. Vous devez vous le tenir pour dit.

Cependant, le combat que nous menons est politique, même politicien. Les attaques gratuites, sans fondement, semblables à celles que nous avons connues pendant les derniers mois ne vont pas s’arrêter. Au contraire, au regard des enjeux politiques de l’heure, elles devraient se multiplier. En pareilles circonstances, comme vous l’avez si bien fait dans le passé, vous devriez garder le calme, continuer de défendre le nom et la réputation de notre famille politique comme les bons soldats de CNB et de la SYENCO que nous sommes tous. De telles manœuvres politiciennes de bas étage ne doivent nous distraire, nous détourner de notre bataille électorale et des objectifs y afférents.

Vous me faites confiance. J’en suis honoré. Cette considération m’impose l’obligation de vous rendre compte de mes actions politiques, de me justifier auprès de vous en cas de besoin. N’hésitez donc pas, le cas échéant, de me faire part de vos appréhensions, de poser les questions qui vous hantent. Comme dans le passé, j’y répondrai en toute honnêteté sur la base des éléments d’information pertinents en ma possession.

Nous avons le devoir de gagner cette élection pour que notre pays soit, enfin, géré avec méthode, responsabilité, et un sens élevé de l’Etat. Aujourd’hui, c’est cela le seul choix pour nous, Congolais, si nous voulons casser notre paradoxe identitaire de nation aux multiples potentialités dont les populations vivent dans l’extrême pauvreté.

Le moment de relever ce défi, c’est maintenant! Nous ne pouvons donc nous permettre de rater le virage nous menant, victorieux, au soir du 23 décembre 2018.

Pour cela, l’opposition doit impérativement resserrer les rangs. J’entends donc continuer à travailler en étroite collaboration avec mes collègues de l’UDPS, du MLC, de l’UNC, d’ENSEMBLE, et de la DYNAMIQUE pour qu’aboutissent dans les meilleurs délais nos discussions visant un consensus sur celui d’entre nous qui assumera le rôle historique et lourd de responsabilités de porte-étendard du peuple congolais à la prochaine présidentielle.

Dans cette perspective, je sais que je peux continuer à compter sur votre soutien et sur celui des nombreux autres compatriotes qui viendront bientôt gonfler nos rangs. A ces derniers, je souhaite d’ores et déjà la bienvenue à la maison CNB/SYENCO.

Permettez-moi, enfin, de vous renouveler l’assurance de mes sentiments patriotiques et de vous remercier, une nouvelle fois, pour votre constante sollicitude.

Fait à Kinshasa, le 9 aout 2018.

Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu

Président national
CNB/SYENCO

http://www.matungulumbuyamu.org
matungulu.mbuyamu@gmail.com